Les Réactions du Public

Les Réactions du Public

Après le Festival OFF de juillet 2017 à Avignon.

Céline Cavalli, France-Bleue : « J’ai revu « Jeu de Piste » de Rigaud, vraiment bien, voire de mieux en mieux, une pépite ; rue d’Amphoux, côté café Corse, au Vieux Balancier ; je l’avais vu l’an passé, ils l’ont retravaillé, plus dynamique, plus de rythme, une pièce presque autre. C’est drôle comment quelques variations changent le spectacle. Comédiens super. Je le recommande encore plus chaleureusement. »

Cesarts Evènements : « …Face à la Création Littéraire, Poétique, « Rêve ou Réalité? »…… »Jeu de Piste » convoque l’œuvre de Jean Rigaud. On s’y perd, on s’y retrouve tour à tour, emporté par nos interrogations face à ce duel Auteur /Personnage, magistralement mis en scène et interprété par les deux Acteurs ».

Michèle Jouines, Groupe Miroir : « C’est une fantaisie philosophique onirique. Elle (Emilie Chevillon) feuillette un livre aussi épais que « la Recherche ». Lui (David Le Roch) devant sa machine à écrire. Théâtre de l’intime. L’homme centré sur lui-même, qui exhale ses interrogations existentielles, me fait penser à Beckett ; il exprime ses pensées, ses doutes « la littérature compensation du réel ». Puis cet homme cherche son chemin dans le noir « regard lucide en face du chaos » et c’est alors qu’explose son imaginaire. Cette écriture est nourrie d’inventions visionnaires, évocation de ce désert au sol dur, au parfum de Bergamote, j’entends les chevaux piaffer, les doigts frappent la machine à écrire avec une vivacité extrême, je m’évade, je suis dans cette course et puis l’écrivain revient, calme après la tempête, il est couché sur sa machine parmi les feuilles de papier éparses qui tombent sur le sol…belle évocation du temps qui passe. Une heure qui aurait pu durer davantage mais les limites du OFF obligent ! C’est du beau travail, bravo ! Beckett n’était qu’introspection, Jean Rigaud est à la fois introspection et extrospection, si je puis dire. »

Alain Maldonado, Président du groupe Miroir en Avignon :  Quelques mots sur « Jeu de piste ». Sur scène des jeux de lumière associaient un écrivain et une jeune femme… Nous plongeons dans l’imaginaire du poète à la rencontre improbable de la « Désirée » : une figure poétique double qui nous entraîne avec une valse lente au bord de la mer et de ses dunes. Contraste entre la fraîcheur de l’eau, le bruit des vagues et la chaleur accumulée par le sable ? Contraste également entre l’innocence et de tendres promesses… Les deux acteurs ont très bien géré cette double nature : L’écrivain qui finit par devenir le personnage de son roman et l’actrice qui sort de l’inconnu et prend vie de façon éphémère tout en ayant une forte présence. Le couple est très beau.
Avec « Jeu de Piste », Jean Rigaud s’adresse en réalité directement à nous spectateurs et nous invite à partager le bonheur simple que procure la rencontre faite de l’imaginaire et de la réalité. ….Pour conclure, certains diront qu’au-delà des spectacles qu’ils présentent, Olivier Py, comme Jean Rigaud, se veulent convaincants chacun à leur manière. Ils nous invitent à faire un effort de compréhension envers l’autre, voire réaliser une forme d’auto analyse guidée par ’imagination créative et la rêverie, pour peut-être tenter avec la musique et la poésie d’évoquer une pratique spirituelle libératrice. Le 30 Août 2017

Jean-Jacques Lobel, chef d’entreprise : « Alors que le monde bouge sans cesse, Jeu de Piste, comme toute l’œuvre de Jean Rigaud, est intemporelle. « Fantaisie onirique », annonce le sous-titre. Mais aussi va-et-vient constant entre rêve et réalité car, disait l’auteur, « il faut une grande part de rêve pour que la réalité avance. Mais il faut être bien campé dans la réalité pour que le rêve fasse son chemin. » La pièce, menée tambour battant, illustre un réel amour de la vie vécue avec passion : on y fait des arrêts sur image, on repart, on va de l’avant, vers où ? … Suspens. Il n’y a pas de réponse. A la fin du spectacle, on est entraîné dans la continuation indéfinie du « jeu de piste ». »

Nathalie Dagoreau-Girard, Expert-comptable : « … Au fur et à mesure, les deux acteurs arrivent à me faire entrer dans leur Jeu de Piste ; un mélange savant d’intrigue policière, de séduction, et d’allers-retours entre la réalité de l’écrivain et sa(ses) fiction(s). Plus la pièce avance, et plus je lâche prise, je ne cherche plus à comprendre, et je me laisse transporter par les mots, les jeux d’acteurs, la musique…jusqu’à la fin de la pièce. Le temps que mes yeux et mon cerveau reviennent doucement à la réalité, je reste encore sans voix devant ce spectacle surprenant et qui m’a transportée dans l’univers de… l’ECRIVAIN …En tout état de cause, je conseille vivement d’aller voir cette pièce, remarquablement interprétée par les deux acteurs que sont Emilie Chevrillon et David Le Roch; »

Geoffroy Saint-Antoine (message du 12 novembre 2017) : « Bonjour, J’ai pu assister à « Jeu de Piste » à Avignon cet été. Je souhaitais simplement vous féliciter pour l’enthousiasme que les acteurs communiquaient sur un texte peu accessible de prime abord. Il est rassurant que de telles pièces existent. J’ai été très touché de votre démarche de faire connaitre Jean Rigaud que je ne connaissais pas. J’espère vous recroiser un jour… Merci de votre travail et de votre exigence. Bien à vous, Geoffroy Saint-Antoine; »

Petits mots des médiathèques où nous sommes passés

Marie-Laure ALLIOT-LUGAZ Directrice, Médiathèque Jean Ferrat à Aubenas — 23 septembre 2015

Chère Madame,
Bonjour Nadia. Je vous remercie une fois encore de votre proposition à la Médiathèque Jean Ferrat. La salle était pleine et nos usagers ravis. Pour faire le « bilan » de notre partenariat, je dirai que le texte, poétique et onirique, est servi par deux très bons acteurs qui nous entraînent dans le monde de Jean Rigaud. Une belle découverte pour nos usagers venus nombreux découvrir cette œuvre et repartis ravis de cette expérience. Bien cordialement.

Catherine HELBLING , Médiathèque Victor Hugo à SAINT-DIE-DES-VOSGES — mardi 23 juin 2015

Chère Madame,
Je suis très déçue de n’avoir pu vous accueillir personnellement et surtout de n’avoir pu assister à la pièce. Mais les retours que j’ai eu, et notamment ceux de Nadine Ronsin, sur cette représentation étant très élogieux, je me console en sachant que ma mission de médiation entre un auteur et son public a bien été remplie ce soir-là. Les compliments entendus concernaient aussi bien le texte, l’adaptation pour le théâtre et l’interprétation des acteurs qui étaient paraît-il remarquables. Vous voudrez bien chère Madame transmettre nos félicitations et nos remerciements à tous eux qui ont œuvré à cette représentation. Je vous souhaite le meilleur pour la suite. Bien à vous.

Après la représentation du 05 Juillet 2014 à Sophia Antipolis.

Fabrice Moizan, PDG : « Un voyage ou une aventure? La possibilité d’une île peut-être… Bravo. »

Cathy Shepard, Directrice d’Archives Films Paris : « J’ai adoré la pièce, les acteurs parfaits, William très performant à la guitare. Adaptation splendide. »

Elke Nicholas, Directrice Artistique : « Very entertaining, very intellectual, très impressionnée par les acteurs et la musique super. »

Alexandre Moizan, Etudiant en Droit : « Merci pour cette formidable prestation. J’ai adoré. En espérant vous revoir prochainement sur scène. »

Marie-Claire Delmas, Auto-entrepreneur : « Magnifique, bravo! Et que le spectacle continue! Merci. »

François Eck, Ingénieur informatique: « Merveilleux voyage théâtral et musical! BRAVO! »

Raphaël Shepard, Washington World Bank : « De très beaux textes auxquels on a rendu vie de par cette adaptation théâtrale. Well done ! »

Cath. Qartin : « Un auteur qui m’était inconnu mais le jeu des acteurs m’a donné envie de lire ces très beaux textes. »

Sylvie His : « J’ai adoré, superbe moment en souhaitant vous entendre très prochainement. »

Pascaline Durand : « Plaisir renouvelé d’écouter ces textes oscillants entre le rêve et la pleine attention, l’évasion et la réflexion… »

Caroline Traverse : « Extraordinaire ! »

Antonia Perez : « Toujours aussi beau ! Une fenêtre ouverte sur la vie et le rêve. »

Après la représentation du 11 Mai 2014 à Valbonne.

Gisèle Barrier, secrétaire de direction  : « Lecture très hypnotique de la profondeur des textes de Jean Rigaud qui traitent de la condition humaine et dans lesquels on peut chercher le sens de la vie. On est embarqué dans les coulisses du rêve, bercé par la musicalité fascinante des mots qui sont scandés et dont la sonorité nous ramène à nos souvenirs ensevelis. »

Michèle : « Une belle interprétation, une super mise en scène. J’étais très touchée, très émue par ce partage. »

Jean Porrini, dentiste : « Beau texte onirique qui laisse dériver l’imaginaire, servi par de très bons acteurs. Les mots prennent corps dans une belle lecture, les voix s’accordent parfaitement dans la lecture des textes. »

Michèle Avelines : « Une mise en scène qui m’a transportée, des textes forts, poétiques, remarquablement interprétés. J’ai adoré. »

Pascaline Durand, chargée de mission au Conseil général : « Des mots qui portent et emportent dans les pensées, les rêves et les émotions. Un beau moment partagé au grè des notes emportées par le vent. Le jeu des acteurs qui donne envie de lire et relire le texte, inspiré, rythmé et profond. Merci pour ce beau moment de découverte en ce joli mois de mai. »

Lee : « Des philosophies sur le comportement humain. Très intéressant. »

Penny McWatters, professeur à l’Université d’Edimbourg : « Thank you for these dreamscapes, lands of the mind through which one is led by a master. Wandering through a stone house of images. One drifts, floats through sets of haunting repetitions. One is truly transported into a world of imagination. »

Antonia Perez Vaillaud, directrice d’école de langues à Sophia-Antipolis : « Un texte superbe, beau, onirique. Le temps s’arrête, les mots mis en scène alimentent mes pensées. »

Témoignages reçus par courriel ou laissés sur d’autres sites

Circou45 – Babelio.com –  30/09/2015 : « Ayant vu cette pièce de théâtre interprétée, hier soir, j’ai immédiatement eu envie de me replonger dans le texte tant ce dernier m’a marqué. Certes, il est beaucoup plus aisé d’en comprendre toute la teneur en le voyant joué sur scène qu’en le lisant (quoique, j’avoue avoir été déstabilisée quand même malgré la grande performance des acteurs) mais cela ne fait rien. Adaptation réalisée par Éva Barbuscia d’après l’œuvre de Jean Rigaud, un auteur qui n’a jamais souhaité être publié de son vivant et c’est donc grâce à sa veuve (que j’ai eu l’honneur de rencontrer hier lors de cette interprétation) que cet auteur est enfin connu du grand public. Je dois avouer que jusqu’à présent, je ne le connaissais pas mais quelque chose me dit que cela ne saurait tarder (enfin, du moins apprendrais-je à le connaître au travers de ses écrits).
Ici, dans cette adaptation, deux personnages qui ne sont pas nommés si ce n’est sous l’appellation de L’Homme et de la Femme ou encore H et F. Lui, est assis devant sa machine à écrire et crée puis se veut soudainement comédien pour parvenir en philosophe. Il s’interroge et invite le spectateur ou le lecteur à jouer avec lui en se faisant se poser les mêmes questions que lui -des questions qu’il s’est déjà probablement poser des milliers de fois mais qui n’attendent pas forcément de réponses tant celles-ci nous dépassent…
Un très beau texte mais dans lequel le spectateur / lecteur se perd un peu parfois. Je pense que ce n’est peut-être qu’après avoir lu l’œuvre de Jean Rigaud qu’il prendra réellement tout son sens. Cependant, les deux œuvres sont indépendantes l’une de l’autre et comme disait la veuve de l’auteur, cette adaptation théâtrale n’est en quelque sorte qu’une bande-annonce des 800 pages qu’à écrit son mari et qui se retrouvent édités dans l’ouvrage intitulé « Cavaliers seuls« . A découvrir !  »

Eric Mazet, Chercheur-Essayiste – 02/07/2014 — Bien reçu Jeu de piste hier. C’est magnifique, grandiose, poétique, dense, très haut, inépuisable, initiatique. Ce sont des mots qui me viennent, se bousculent. Si c’est joué, il faudra mettre beaucoup de silence et de musique entre les phrases et les mots tellement c’est dense et riche.. C’est total !

Michel Vinaver, Ecrivain – 20/11/2013 — Je suis fier de cet exergue tel que vous l’avez recomposé. Je m’y reconnais, aujourd’hui plus encore que quand j’ai écrit ces mots, et c’est une belle, une surprenante rencontre qui se fait là, que vous opérez, de deux écrivains en même temps si différents.Bon vent à la publication de l’œuvre de Jean Rigaud ! Michel Vinaver.

Michel Vinaver, Ecrivain 23/08/2013 — Chère Nadia, Savez-vous à quel autre écrivain me fait penser Jean Rigaud ? A Raymond Roussel et à son Locus Solus, à ses Impressions d’Afrique, lui qui a dit « qu’il faut que l’œuvre ne contienne rien de réel, aucune observation du monde ou des esprits, rien que des combinaisons tout à fait imaginaires. L’alliance qu’opère l’exergue n’en est pas moins pertinente, légitime. Le lointain jouxte le proche.

Lien vers : Editions la Féline – Jean RIGAUD au théâtre